Ce qui est certain, c’est que du jour où il s’était embarqué pour la Métropole, jamais plus il ne reverrait l’Algérie.
Ces lettres se divisent en deux périodes. Dans la première qui va du 15 Octobre 1913 au 27 Juin 1914, elles ne reflètent que les préoccupations de n’importe quel militaire qui fait ses classes, mis à part l’annonce du décès d’Emile. Dans la seconde, le ton change. La guerre est engagée et hormis la première datée du 6 Août 1914, encore écrite à l’encre, les autres sont toutes écrites au crayon et dans des conditions extrêmes. Je signale que sa dernière lettre en date du 27 Octobre à laquelle mon grand-père faisait allusion a été perdue alors que je mettais en ordre ces documents !
Je n’extrais des documents que l’on pourra consulter dans l’annexe à cette présente biographie que la lettre dont je viens de parler où il s’exprime sur la mort de son frère Emile ainsi que l’avant-dernière missive qu’il ait adressée à ses parents.
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