Souvenirs deSidi Bel Abbès
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Roger Picon
Histoire d'Antoine Martinez, 09
obscur "poilu" mort pour la France
Sidi-bel-Abbès, 26 juillet 1892
Wischaëte (Belgique), 6 novembre 1914

C’est dans cette ville que l’ordre de mobilisation d’Août 1914 signé par René VIVIANI, Premier Ministre et natif de Sidi-Bel-Abbès le trouva et qu’il partit la fleur au fusil, avec un moral d’enfer comme le montrent les lettres qu’il adressait à ses parents, pour disparaître au mois de Novembre de cette même année en Belgique, lors de ce qu’on a appelé la course à la mer, très exactement le 6 Novembre 1914 au combat de WYSCHAETE.
Nous possédons une masse de documents le concernant que nous avons eu à cœur, même les jeunes de la génération qui me suit en la personne de mon fils aîné Pascal qui s’est passionné pour cette recherche, d’enrichir et de compléter. Le dossier qui ne cesse de s’épaissir fera peut-être un jour l’objet d’un ouvrage qui regroupera tout ce qui entoure cette disparition et qui sera plus facile d‘accès que les originaux ou leur photocopie pas toujours très lisibles et d’un maniement délicat. Je ne saurais aller plus loin que les quelques indications que je viens de fournir sur sa personne mais je ferai paraître sans attendre les témoignages photographiques qui le concernent.
Cette photo qui semble avoir été prise vers 1894 ou 95 est la première des rares que les mœurs et les moyens techniques de l’époque nous ont permis de rassembler.
Antonio Martinez et ses grands-parents maternels. Cliquez pour agrandir
Le jeune Antonio semble âgé de deux ou trois ans puisqu’il a encore besoin d’être sous la garde de ses grands-parents maternels, « el tio de las charpicas » et la « Pimienta » respectivement Francisco CASQUEL et Isabel PICON. La scène ne peut qu’avoir été saisie dans le domaine où il travaillait et où mon grand-père, leur gendre, avait pris la relève : le clos Bastide.
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