Il y avait aussi ce grand terrain vague du Marché à bestiaux en surplomb de Marceau.. Il était souvent le théâtre d’interminables joutes footballistiques, entamées juste après le repas en cantine mais jamais achevées, étant invariablement et brutalement interrompues par cet insidieux et pressant tintement de cloche qui parvenait jusqu’à nous.
C’était alors la débandade et le sauve qui peut, course effrenée pour arriver à temps. MARCEAU est tout près et nos camarades ont vite fait de rejoindre à temps leur cour
Mais notre école est un peu plus loin, les plus rapides coupent à grandes foulées par la rue de l’abattoir et la rue des jardins. Ils y sont presque arrivés. Peine perdue ! Monsieur SURIOT est déjà posté à l’entrée .il a tout vu du haut de la terrasse de l’école d’où l’on peut voir en effet distinctement le marché à bestiaux.
Son remède est très efficace pour les retardataires, ne laissant aucune chance d’esquive et dissuadant de toute récidive. Les plus agréables souvenirs que nous devons cependant à cette « parenté » et cette proximité, avec l’école MARCEAU, sont ceux que nous ont laissés les Kermesses de fin d’année, lorsqu’on nous faisait l’amabilité de nous y inviter.