Le soleil dardant ses rayons sur cette toiture en métal en fera un véritable étouffoir, étant donné qu'aucune ouverture n'a été ménagée en prévision de l'été et étantdonné aussi le peu de hauteur de la toiture.
Nous avons même entendu certains habitants de Bel-Abbès dire qu'ils espéraientd'ici quelques mois n’avoir pas besoin d'acheter de charbon pour faire cuire lesoeufs. En les prenant à dix heures au marché, on les aura non seulement mollets mais durs.
Les commerçants eux-mêmes sont persuadés qu'à partir de huit heures du matin ils ne pourront plus résister dans leurs boutiques et seront obligés de les fermer.
Tout cela n'est pas rassurant ni pour l'adjudicataire ni pour les consommateurs. Il est indispensable d'obvier au plus tôt à ces inconvénients, contre la force il n'y a pas de résistance.
Une maladresse a été commise, quand on a construit le marché l'architecte-voyer qui a modifié les plans primitifs n'à songé qu'aux économies à réaliser sans sepréoccuper des conséquences qu'elles pouvaient avoir. Il faut donc que ceux qui ont laissé commettre la faute la réparent. Nous déclinons notre compétence pour indiquer les moyens, nous signalonssimplement l'état des choses. A moins que l'on ne veuille laisser subsister la salletelle qu'elle est comme lieu de réunion, de bal et construire un autre marché, nousn'apercevons point d'autre remède.
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