Le nouveau marché du centre-ville 11/17
17.11.1889
RÉFLEXION D’UN TOURISTE
Une réflexion au sujet du marché couvert, réflexion que nous n'avons pu moins faire qu'approuver, car elle résume l'impression de tous ici.
— Quel malheur d'avoir gâché une pareille construction, alors qu'en l'élevant seulement de 2 mètres on aurait eu quelque chose de splendide. Ce touriste n'est cependant pas constructeur ni architecte-voyer.
24.11.1889
LE NOUVEAU ET L'ANCIEN MARCHE.
La place de l'Eglise a de nouveau repris un peu d'animation, les jardiniers comme cela avait lieu précédemment avec l’ancien marché couvert sont venus se réinstaller dans l'avenue de cette place. Cela n'a porté en rien préjudice au marché couvert qui ne s'en est pas ressenti. En voici la raison : les jardiniers qui ne viennent vendre que leurs légumes pouvaient difficilement payer le prix des places du marché couvert et s'abstenaient d’y venir; leur vente et la valeur de leurs produits n'étant pas suffisants pour leur permettre de payer un loyer aussi élevé.
Sur la place de l'église, ils paient meilleur marché, peuvent étaler leurs légumes qui restent ainsi plus frais et cela donne un peu d'animation au quartier de la Mairie qui était devenu presque désert depuis l'ouverture du marché couvert. Cette installation est du reste légale, elle est consacrée par un arrêté Municipal. Nous croyons que sans inconvénients elle peut-être maintenue dans l’intérêt du petit producteur et du commerce de ce quartier.
01.12.1889
LE MARCHE COUVERT — L'on peut dire qu'il est couvert notre beau marché qui coûte180.000 fr., mais allez-y chers lecteurs et vous verrez ! seulement je vous engageau préalable de vous munir d'un parapluie et vous ferez bien. Vous constaterez avec nous que quand il fait soleil dehors, il pleut dans ce beau bâtiment, et notre agent voyer travaille toujours à Paris sur les matières molles.
08.12.1889
PROBLEME AVEC LES JARDINIERS.
La mairie les oblige à stationner près du marché couvert mais le prix dustationnement pour la journée est de 0 fr 37 le mètre, alors que dans les rues proches de l’église ils ne payaient que 0 fr 10 le mètre; étant donné qu’ils n’occupent les places de stationnement qu’une demi-journée ( le matin ), ilsdemandent au Maire de faire réduire le prix de moitié. Si cette situation devait seprolonger, ils menacent de ne plus venir au marché vendre leurs produits.
28.01.1890
LES DIFFICULTÉS D’UN MARCHÉ COUVERT A BEL-ABBÈS,
Nous nous sommes promenés dans le Marché couvert et c'est avec un vif sentiment de regret que nous avons constaté l'abandon qui s'accentuejournellement. Après grand nombre de maraîchers qui ont disparu, les boutiques commencent àse fermer, plusieurs même ont été déjà enlevées.
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