manches retroussée rouler le couscous dans les grandes gassas et les marmites d'où s'échappait la vapeur d'eau bouillante. Elles étaient surmontées du keskes où cuisait lentement la semoule roulée qu'il fallait humecter de temps en temps. Ces scènes se déroulaient en partie dans la haïma et en partie sous le soleil à l'ombre des eucalyptus. Enfance heureuse, curieuse et sans souci, se réjouissant de cette ambiance chaleureuse... Que de souvenirs tu réveilles mon frère !!! la gorge en est toute nouée... Hasta pronto, abrazo - (Yvette)

Que c'est agréable de faire revivre l'ambiance de ces patios de chez nous!
Combien de fois aurai-je entendu mon beau-père utiliser le proverbe que Paquico a évoqué dans son message?
Dés que ma belle-mère insistait un peu pour le resservir à table, il se laisser faire souvent et en souriant , il lâchait:

"Venga! La del pobre! Reventar antes que sobre!"( traduction , message précédent).
Je suis bien d'accord avec François! Contrairement à ce qu'écrivent certains journalistes malhonnêtes,et Dieu sait qu'il y en a dès qu'on évoque l'Algérie, les religions ont toujours été respectées chez nous. Jamais trace d'Inquisition!
C'est dommage que nous n'ayons pas parmi nous un "Dany Boon" pour tourner un film sur ces faubourgs et ces patios.
Mais il faudrait retrouver des patios , et ....les patios n'existent plus: morcellement, transformation, surélévation, disparition.
Nous pourrions même aider entre tous à alimenter , à pimenter les dialogues. On annoncerait ça ainsi:"Avec la collaboration du site Mekerra's".
Allez! Ne rêvons plus!
(Manuel)

Extrait du Forum : Dans mon patio 8/9
Souvenirs collectifs de Sidi-bel-Abbes
Accueil / Index thématique / page précédente / page suivante

Paquito du Patio 18, tu crois qu'en faisant ton Adieu de la sorte, nous, patients lecteurs de ton épopée avec ta bande, nous allons t'oublier..?. Non, ton histoire a été pationnante à l'image de la nôtre dans ces lieux qui nous ont vu grandir et que des voyoux irresponsables ont foutus en l'air. Non jamais je n'oublierai...c'est juré...Merci Amigo. (Domino) 

Comme tu l'as bien décrite, François cette Ouadda !!! Cette manifestation n'était pas seulement le propre de ton patio au 18. A la ferme chez mes parents, au Tessala ou ailleurs, les fins de chantiers, les fêtes de Marabout étaient l'occasion d'organiser la Ouadda. Au moment du repas, autour du couscous tous ceux qui passaient y étaient invités. Il y en avait toujours assez et tous mangeaient dans le même plat. C'était le jour de la fraternité et du partage. Je revois aussi les femmes,