On ne peut parler ni d'une rivière ni d'un oued tant le mince filet d'eau qui serpente dans ses entrailles fait pitié -parole de bel abbesien- de plus, il paraît même que des produits détergents et autres matières polluées que déversent des usines installées en amont et en aval de la frontière marocaine, ont défiguré le paysage .je crois que la Mekkera se divise en deux pour donner :1)l'oued sig ;2)l'oued tlélat qui se jetent tous à la macta où dans les années 50, on a trouvé un crocodile:bizarre.mais vrai. (Mestour)
C'est bien ce que j'avais vu l'an dernier: un mince filet d'eau se frayant un chemin parmi des immondices et une odeur nauséabonde.
les amis Bel-Abbésiens rencontrés me disaient que le cours de ll'oued allait être détourné. La Mékerra ne traverserait plus la ville.(!?) Quant au canal de dérivation creusé dans les années 50 pour prévenir les inondations, il
est presque tout à fait comblé de décombres, d'ustensiles de toutes sortes, d'ordures..etc
Il passait à l'ouest du faubourg Thiers et filait vers la Traverse de Boukanéfis.Quand je pense que tous les gamins du faubourg qui savaient nager avaient appris à le faire dans ce cours-d'eau. Presque tous les gamins de l'Avenue Kléber, de la vallée des jardins, possédaient chez eux un bel attirail de pêche .
L'explosion démographique et le laisser-aller surtout ont détruit tous ces plaisirs aujourd'hui.
Il leur faudrait un "parti des verts" aussi pointilleux que le nôtre.....peut-être! (Manuel)
Quand j'allais à l'école Marceau, la Mekerra était déjà bien poussive en saison sèche, juste de quoi se tremper les orteils, ce qui ne l'empêchait pas de déborder en saison humide, certains sur notre site ont connu et décrit ces crues.. Vous trouverez dans la rubrique "Urbanisme" (colonne de gauche de la page d'accueil) page 3 une "fiche technique" de l'oued. Avec la pollution et le réchauffement climatique,
il est évident qu'à l'instar de tous les cours d'eau de la planète, la Mékerra a besoin de soins attentifs autres que mes considérations virtuelles. (Henri)