L'Athlétisme à Sidi-bel-Abbès, page5/8
Souvenirs d'André Amadeuf
Souvenirs d'André Amadeuf
A.S.B.A. J.S.O.B.A et S.A.B.A.
L'A.S.B.A. possédait un petit stade enclavé entre les silos à grain et un hangar dans la rue des docks qui menait à la gare de Sidi-Bel-Abbès. Je crois me souvenir qu’il contenait un terrain de basket-ball et un terrain de volley-ball. Un portail sur l’arrière donnait je pense sur un terrain de football situé dans la grande enceinte des chemins de fer d’Algérie.
Alors que nous nous entraînions au Collège pour disputer le championnat O.S.S.U de cross-country 1952, notre ami Désiré Bougrine qui fréquentait ce stade me fit savoir qu’un club d’athlétisme (JSOBA) dont il était membre pratiquait le cross-country. Aussitôt je m’y inscrivis pour parfaire ma condition physique.
L'A.S.B.A. possédait un petit stade enclavé entre les silos à grain et un hangar dans la rue des docks qui menait à la gare de Sidi-Bel-Abbès. Je crois me souvenir qu’il contenait un terrain de basket-ball et un terrain de volley-ball. Un portail sur l’arrière donnait je pense sur un terrain de football situé dans la grande enceinte des chemins de fer d’Algérie.
Alors que nous nous entraînions au Collège pour disputer le championnat O.S.S.U de cross-country 1952, notre ami Désiré Bougrine qui fréquentait ce stade me fit savoir qu’un club d’athlétisme (JSOBA) dont il était membre pratiquait le cross-country. Aussitôt je m’y inscrivis pour parfaire ma condition physique.
D’après Désiré l’unique responsable du club était Mr Martinez personnellement je tablerais pour Mr Crémadès !!!??? C’était l’homme orchestre du club. Assez âgé et probablement retraité des chemins de fer ???, par passion du sport il avait créé la Jeunesse sportive ouvrière de Bel-Abbès. Il était plus ou moins le président, le trésorier et l’entraîneur du club. Deux ou trois fois par semaine il rassemblait la dizaine d’athlètes qui composait l’effectif en fin d’après-midi après le travail. Après un bref échauffement, quelques pompes, des abdominaux, quelques rotations du tronc et des moulinets de bras, nous nous élancions pour parcourir plusieurs fois de suite un itinéraire immuable. Nous passions devant la gare, enjambions les voies de chemin de fer par le pont de Gambetta, contournions les terrains militaires du champ de manœuvre, remontions vers le passage à niveau du Bario Alto, descendions la côte pour remonter et au passage nous saluions la Joyeuse Harmonie pour arriver devant le stade de l'ASBA où notre entraîneur chronomètre en main nous annonçait le temps de passage.
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