C'est dans ce contexte que naît vers 1954 le SABA, club d'athlétisme bélabbésien affilié, sous le couvert de la ligue d'Oranie, à la Fédération Française d'Athlétisme. L'enthousiasme de bénévoles passionnés fera vivre le SABA. (tels les enseignants Messieurs MIchel, Morin, Salvatori et Cauquil-Bru). L'athlétisme scolaire ( OSSU, challenge Morin, cross de l'UFOLEP régionaux et algérois) permet le repérage des talents, stimulés sous les couleurs du SABA qui en retour collabore volontiers avec l'UFOLEP et l'OSSU. Les installations "a-minima" du stade municipal servent aux confrontations athlétiques locales. (photo ci-dessus) Au cours des 7 années d'existence du SABA (118 licenciés en 1959, 2ème club d'Algérie),
quelques individualités portèrent haut les couleurs de l'athlétisme bélabbésien. Winschel incontestablement chef de file, signa les meilleures performances françaises cadets en poids et juniors en triathlon, d'autres athlètes réalisèrent les minimum requis pour participer aux championnats régionaux et de France ainsi qu'aux confrontationx scolaires et universitaires nationales. Souvenons-nous de (liste non exhaustive) : chez les hommes, Tahri (cross), Cayuela (poids, disque), Astruc (80m) Garcia André (200m, 400m) Miralles (poids), Mejean (lancers), Parres (1000m, cross ) Anatchkow (marteau) chez les femmes Mado Yerles (triathlon).
N'oublions pas enfin les excellentes performances régionales (voir page suivante) réalisées soit par des athlètes encore trop jeunes pour figurer sur les tablettes nationales (pas de minimes à la FFA), ou lors d'épreuves non homologuées
Si cette évocation sans prétention de l'athlétisme bel-abbesien est ben entendu imparfaite, elle vous permettra, je l'espère, de revivre les bons moments passés sur les stades de notre jeunesse et si vous le souhaitez de la compléter par quelques documents et anecdotes personnelles. Comme vous le savez, rien ne remplace notre mémoire "vivante" page suivante
Synthèse d'articles des revues Athletic et l'Athlétisme et de documents personnels, en souvenir de mon père, bénévole sportif avec une pensée pour mon frère ainé qui usa ses pointes sur les stades oraniens et métropolitains. Henri Lavina