Souvenirs de Sidi Bel Abbes
La préparation du broumitche commençait deux jours avant la pêche. IL fallait récupérer la mie de pain. Une fois la quantité requise atteinte, on la mélangeait, avec un peu de fromage, genre crème de gruyère (le camembert était rare et cher), on y ajoutait un peu de safran pour colorer et deux gouttes d’anisette et l’on pétrissait le tout, jusqu’à l’obtention d’une pate consistante et odorante dont on était certain qu’elle tiendrait bien à l’hameçon. De merveilleux souvenirs remontent à ma mémoire.
Je me revois, bien calé, dormant à moitié, sur le porte bagage de la Mobylette Motobécane marron de mon oncle Thomas. En route pour les Trembles, bien cramponné à lui, à 4 heures du matin, tenant les cannes à pêche.
J’entends le ronron rassurant du moteur, je perçois le sympathique bruissement du vent qui commence à nous réchauffer au lever du soleil.
Il était important de partir au lever du jour, pour surprendre le poisson lorsqu’il commence sa première chasse. Pendant la pêche, le silence était de rigueur. Mais lorsque mes frères étaient de la partie, nous pratiquions un jeu que mes oncles n’appréciaient pas vraiment.
Je me revois, bien calé, dormant à moitié, sur le porte bagage de la Mobylette Motobécane marron de mon oncle Thomas. En route pour les Trembles, bien cramponné à lui, à 4 heures du matin, tenant les cannes à pêche.
J’entends le ronron rassurant du moteur, je perçois le sympathique bruissement du vent qui commence à nous réchauffer au lever du soleil.
Il était important de partir au lever du jour, pour surprendre le poisson lorsqu’il commence sa première chasse. Pendant la pêche, le silence était de rigueur. Mais lorsque mes frères étaient de la partie, nous pratiquions un jeu que mes oncles n’appréciaient pas vraiment.
Jean-Claude Rodriguez
La pêche dans nos rivières 2/3
La pêche dans nos rivières 2/3
Les poissons pêchés étaient mis dans une musette, posée à fleur d’eau, qui permettait de garder la fraicheur. On prenait soin de bien caler la musette et de bloquer l’ouverture par un très gros caillou.
Le pari avec mes frères était de serrer dans sa main, le plus gros des barbeaux et de le plonger dans l’eau quelques secondes avant de le remettre dans la musette !
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Le pari avec mes frères était de serrer dans sa main, le plus gros des barbeaux et de le plonger dans l’eau quelques secondes avant de le remettre dans la musette !
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Photo Raymond Galipienso
Louis Galipienso vers 1935 (le 1er en partant de la droite) semble s'occuper de son hameçon, la canne dépliée appuyée sur son épaule; on aperçoit sa musette qui pend sur le côté. Un chien flâne sur le bord de la rivière. Devant la Mekerra et la végétation qui ressemble à des tamaris .
Raymond allait à la pêche avec lui vers 1950 en vélo...
Louis Galipienso vers 1935 (le 1er en partant de la droite) semble s'occuper de son hameçon, la canne dépliée appuyée sur son épaule; on aperçoit sa musette qui pend sur le côté. Un chien flâne sur le bord de la rivière. Devant la Mekerra et la végétation qui ressemble à des tamaris .
Raymond allait à la pêche avec lui vers 1950 en vélo...