Souvenirs de Sidi-bel-Abbes

Jean-Pierre CANTON : le faubourg Maconnais, tel que dans mes souvenirs. 1 / 8

Excentré et assez loin du centre ville, en regardant vers les monts du Tessala se situait ce quartier limité dans sa partie nord par des fermes essentiellement vouées à la viticulture ( les 2 fermes Alberge la ferme Cerdan avec sa piscine et enfin la ferme Du Barry séparées des habitations par la rue des Amandiers. La limite sud habitée était formée par un cordon de villas militaires (Légion) ayant la forme d’un angle droit à la hauteur du
transformateur et de l’église (document Henriette Ruiz). Celles-ci précédaient le grand champ de manœuvres. Attenant  à l’arrière de ces villas se trouvait le stade de la Légion (Lieutenant Charloton) avec parcours du combattant, piste cendrée, sautoirs, aires de lancement du poids, et au centre le terrain de foot-ball. A l’est le petit champ de manœuvres séparait le Maconnais du faubourg Gambetta. Jusqu’en 1954-55, la musique de la Légion venait s’éxercer ; dans un coin, sous un bosquet un groupe de tambours faisait des <<  ra>>   à répétition, d’autres montaient et descendaient des gammes à la flute et au clairon. Vers 11h1/4 toute la troupe repartait en ordre de marche et en musique( parfois en chantant) vers les casernes .Quel plaisir pour nous enfants de les voir passer près du transfo ou’ nous les attendions. Ce petit terrain servait également pour la fanfare ,les après-midi pour des exercices de brancardier, d’évacuation de personnel ( ambulances et G-M-C).Il accueillait aussi les nomades venus pour la récolte des olives ou les vendanges dans les fermes environnantes. Ils montaient leurs tentes et vivaient là quelques semaines, puis repartaient. Tourner la page
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