Sidi-Bel-Abbès possédait un bel hippodrome qui se trouvait sur la route de Détrie juste en face de l’Ecole d’Agriculture. La gestion de la Société des courses dépendait de la Caisse Régionale d’Agriculture, établissement dans lequel travaillait mon père. Je me souviens d’avoir assisté, en 1947, à une journée de courses hippiques qui avait lieu dans cette enceinte. Papa m’avait emmené avec lui sur le porte-bagage de sa bicyclette.
La tribune présidentielle était pleine de monde,
sur la droite, un petit bâtiment avec plusieurs guichets accueillaient les parieurs. Les chevaux avaient leurs boxes derrière sous les tribunes.Je voyais des pur-sang de près pour la première fois de ma vie, papa ne cessait de me répéter « ne t’approche pas des chevaux, ils sont imprévisibles », c’était vrai, un cheval fit une ruade, cela me parut spectaculaire.