C’était toujours un émerveillement d’aller à la gare attendre un parent qui arrivait d’Alger , d’Oran ou du Maroc ; Ce que j’aimais le plus c’était le moment où , enveloppée dans des volutes de fumée , l’on voyait la locomotive arriver dans un bruit assourdissant . Je vous parle bien sûr des années 1948-1949 où l’œil d’un enfant s’intéresse à tout ce qui l’entoure. Cette grosse locomotive attirait mon attention , à l’intérieur l’on apercevait le chauffeur et son mécanicien coiffés d’une