Ecritures de Sidi-bel-Abbès
Francis Rodriguez :
Les chrysanthèmes, page 3/6
Les chrysanthèmes, page 3/6
Nous arrivâmes au cimetière, j'eus l'impression de pénétrer dans un grand jardin, les allées étaient bordées de hauts cyprès , de massifs de buis joliment taillés et ça et là poussaient de magnifiques palmiers nains , une certaine fraîcheur se faisait sentir , la Mékérra , coulait juste derrière l’enceinte du fond , notre rivière laissait paresser son eau lente entre les vignes , les champs de blé et les oliviers au feuillage argenté
Tout paraissait calme et silencieux, le ciel bleu, les fleurs, la lumière, les tombes, tout semblait singulièrement doux.
Tout paraissait calme et silencieux, le ciel bleu, les fleurs, la lumière, les tombes, tout semblait singulièrement doux.
Parmi les fleurs, souriaient les marbres, mon œil s’arrêtait, attendri, à la vue de la sculpture représentant une jeune femme ou un ange, ornant les tombes des riches, mais il y avait aussi lumière et chaleur pour les tombes les plus humbles...tournez la page