L’enseignement des filles à l’époque de ma mère , au début du siècle dernier, portait également sur la couture et la lingerie, ce que l’on peut appeler les ``travaux ménagers`` . Cela n’empêchait pas maman d’écrire des lettres merveilleuses, sans une faute d’orthographe, dans une longue écriture penchée et dans un style élégant et fleuri . Elle pouvait réciter par cœur certaines fables de La Fontaine et chanter des comptines célèbres en français et en espagnol. Mes deux grands-pères et papa parlaient couramment l’arabe,