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Je me souviens d'avoir participé en tant qu’élève à des leçons-modèles (CM2 et FEP) présentées par M.Vivier à l’école-pilote Marceau (centre d'examen du CEPE également) devant un bon nombre de ses collègues, sous l’oeil attentif et critique de M.Boudjakji, inspecteur très apprécié des Enseignants. M. Boudjakji mérite notre salut car pendant de nombreuses années, il a fait partie du comité de l'association Khemia qu'il a quittée en 1990 (vice-président) en soulignant à propos de ses "anciens collaborateurs enseignants et des pieds-noirs de Sidi-bel-Abbès qu'il n'en avait jamais eu de semblables".
L’école Gaston Julia est profondément ancrée dans ma mémoire. Lorsque six ans après la classe de Mme Vivier, je me suis retrouvé devant 28 élèves dans un bled des Aurès (1957-58) sans formation pédagogique, je me suis souvenu de mes maîtres du primaire à ce moment-là et cela m'a beaucoup aidé.
Aujourd’hui, il m’arrive d’avoir une pensée pour Lakhal Abdelmajid et Cherragui Nacer, mes deux élèves "chaouïas" que j’avais préparés au C.E.P.E qu’ils obtinrent brillamment. à Batna où nous nous rendimes en convoi militaire pour passer les épreuves.
Et sans fausse modestie, je vous dirai que le “Taleb" (instituteur) était fier de voir sa première année d’enseignement couronnée de succès.
A travers l'école Gaston Julia, je rens hommage à tous les enseignants, femmes et hommes, ruraux ou urbains, de Sidi-bel-Abbès ou d'ailleurs.
Ils nous ont TANT APPRIS, TANT DONNE ! Nous ne les REMERCIERONS jamais ASSEZ.
François Cazorla : Gaston Julia 10/10
Souvenirs de Sidi Bel Abbes
Autour de Batna, le pic des Cedres
Ecole Marceau de Sidi-bel-Abbes