Rober Bounneau :
Mes distractions et mes jeux dans les années 50
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Souvenirs de Sidi-bel-Abbes
Nos jeux collectifs :
Lorsque mes parents ont aménagé en 56 dans la maison qu'ils avaient fait construire au faubourg Négrier, dans cette rue de la Paix qui prolongeait la rue Gutenberg, (la rue du patronage Jeanne d'Arc), j’ai eu enfin, à 11 ans le droit de sortir jouer avec les copains de ma rue une partie du Jeudi et du Dimanche, et surtout pendant les vacances. En été je devais rentrer pour huit heures, ce qui me valait systématiquement les moqueries des copains qui eux mangeaient à l'heure espagnole, à savoir jamais avant neuf heures du soir.

Les cow-boys:
Avec Pierre D, Jean Louis B, Jean-Marie E, Daniel T, Gilbert M, et d’autres copains des rues voisines, nous faisions d’interminables « parties de cow-boy », qui étaient en fait une variante costumée et avec accessoires (chapeau, foulard et pistolet) du jeu de gendarmes et voleurs.
Nous avions reçu pour Noël une panoplie complète de « cow-boy », avec chapeau, (le mien était vert avec un galon jaune de l'état du Kentucky), foulard et ceinture avec revolver dont le barillet était garni d'amorces.
Le jeu consistait à surprendre l'adversaire à bout portant et à le faire prisonnier en lui hurlant « haut les mains » dans les oreilles; après quoi il était hors jeu jusqu'à la fin de la partie, à moins que « sa bande » ne réussisse à venir surprendre le gardien, et le délivrer
Hopalong Cassidy, héros de bande dessinée dans les années 50
Par contre lorsque nous apercevions « l'ennemi » de loin, nous nous contentions de lui tirer symboliquement dessus, en imitant avec la bouche le bruit des détonations, en utilisant les onomatopées de nos « livres de cow-boy » favoris.
Chacun de nous avait ses cachettes préférées, une tranchée, une épave de machine agricole de l’entreprise NICOLAS toute proche, ou le chantier d’une villa en construction
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