Manuel Rodriguez : réflexions sur le faubourg Négrier, l'école Victor Hugo, la scolarité des enfants ! 9/9
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Souvenirs de Sidi-bel-Abbes
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Les mots soulignés renvoient à des documents de Mekerra, cliquez dessus pour afficher l'image.
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Oui ! C’est de l’autre côté de la Méditerranée, après l’exode vers la Métropole en 62, que pas mal de jeunes gens de ce quartier modeste - ceux bien sûr désireux de poursuivre leurs études - trouvèrent plus de facilités.
La proximité surtout de la diffusion des sources du savoir, les universités, la diversité d’instituts spécialisés, la préparation aux concours, la motivation retrouvée, l’ambition mêlée à un petit sentiment de revanche, les incitèrent alors à relever la tête et à aller encore de l’avant. Il y en eut même qui reprirent le collier, plus tard, bien des années après l’interruption de leurs études à Bel-Abbes et n’hésitèrent pas à aller s’asseoir enfin, durant trois ou quatre ans, sur les bancs de l’université. |
Tous ceux-là pouvaient alors adresser un petit clin d’œil entendu à leur faubourg de naissance, à la Calle del Sol, et se rappeler ainsi à son bon souvenir.
Le faubourg Négrier si populaire, fait en grande majorité de gens dépourvus de tout privilège, toujours décrié dans la cité Bel-Abbésienne, fortement imprégné de l’âme des grands-parents émigrés, parents et amis de même origine sociale, n’eut pas trop à rougir, tout compte fait, du devenir de ses enfants…… enfuis loin, bien loin des rives de la Mekerra. |