Notre Mekerra, oued indolent, traînant son faible débit de mai à octobre, se transformait parfois en torrent tumultueux gonflé d’eaux rougeâtres qui sortait rapidement de son lit, inondant une grosse partie de la ville, causant pas mal de dégâts ; l’Ouest de la ville et le Sud-Ouest en étaient surtout affectés..
Il est vrai qu’en saison humide, lorsqu’il pleuvait chez nous, c’était sans discontinuer, jour et nuit, une belle pluie battante qui durait parfois une bonne semaine.
Notre rivière alimentait également de nombreux canaux d’irrigation qui sillonnaient la ville d’Ouest en Est ; le plus connu étant celui qui traversait les Glacis Sud en son milieu.