Emile Loubet a passé une partie de la journée du 18 avril 1903 à Sidi-bel-Abbès richement décorée pour l'occasion.
A 10h 45, Emile Loubet et son cortège débarquent coiffés de casques coloniaux. (l'état du ciel diffère selon les sources)
101 coups de canons retentissent.
Dans le salon d'honneur de l'Hôtel de ville, le maire Léon Bastide présente le conseil municipal, Emile Loubet répond en ces termes :
En arrivant dans votre belle commune, on s'aperçoit immédiatement que tous les efforts et la ténacité des colons ne sont pas restés stériles. Le spectacle que nous avons sous les yeux : la conquète du sol, les progrès de la culture, l'utilisation des eaux, témoignent de l'intelligence et du travail des colons français installés ici depuis 50 ans.
Vous avez raison de dire que les colons sont les protecteurs et les éducateurs naturels des indigènes ; sans eux, on verrait inculte ces champs aujourd'hui si bien cultivés. C'est l'éloge des colons que m'inspire à chaque instant ce voyage en Algérie ; c'est votre éloge que constamment j'entends faire par tous ceux qui m'accompagnent et dont beaucoup ignoraient votre courage et vos efforts.
A 10h 45, Emile Loubet et son cortège débarquent coiffés de casques coloniaux. (l'état du ciel diffère selon les sources)
101 coups de canons retentissent.
Dans le salon d'honneur de l'Hôtel de ville, le maire Léon Bastide présente le conseil municipal, Emile Loubet répond en ces termes :
En arrivant dans votre belle commune, on s'aperçoit immédiatement que tous les efforts et la ténacité des colons ne sont pas restés stériles. Le spectacle que nous avons sous les yeux : la conquète du sol, les progrès de la culture, l'utilisation des eaux, témoignent de l'intelligence et du travail des colons français installés ici depuis 50 ans.
Vous avez raison de dire que les colons sont les protecteurs et les éducateurs naturels des indigènes ; sans eux, on verrait inculte ces champs aujourd'hui si bien cultivés. C'est l'éloge des colons que m'inspire à chaque instant ce voyage en Algérie ; c'est votre éloge que constamment j'entends faire par tous ceux qui m'accompagnent et dont beaucoup ignoraient votre courage et vos efforts.
C'est l'impression que nous rapportons de ce voyage ; c'est l'impression que la Presse, venue nombreuse ici, donnera dans tous les organes de la publicité dans la Métropole et ce sera à la fois justice et profit pour la Colonie et aussi pour la Mère patrie
La Métropole suit d'un oeil paternel ce qui se passe ici. Je vous remercie de l'accueil qui m'est fait. Il sera sensible à la France toute entière.
Militaires et population sont entièrement mobilisés dans les rues de la ville pour voir passer le landau présidentiel. Après une halte dans la propriété de M. Bastide. et la visite du salon d'honneur de la Légion Etrangère, le président honore le banquet offert par la Compagnie de l'Ouest-Algérien. Emile Loubet quitte la ville à 13h 30. Le président de la République française vient de passer 2h 45 à Sidi-bel-Abbès... Tournez la page
La Métropole suit d'un oeil paternel ce qui se passe ici. Je vous remercie de l'accueil qui m'est fait. Il sera sensible à la France toute entière.
Militaires et population sont entièrement mobilisés dans les rues de la ville pour voir passer le landau présidentiel. Après une halte dans la propriété de M. Bastide. et la visite du salon d'honneur de la Légion Etrangère, le président honore le banquet offert par la Compagnie de l'Ouest-Algérien. Emile Loubet quitte la ville à 13h 30. Le président de la République française vient de passer 2h 45 à Sidi-bel-Abbès... Tournez la page
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Passage du Président Emile Loubet à Sidi-bel-Abbès le 18 avril 1903 3/4
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