Chef-lieu de la 3ème subdivision militaire, à 82 kil. S. d'Oran ; ville entièrement européenne, dont le rapide développement atteste la puissance d'attraction des localités bien situées pour la colonisation. Dès 1843, une redoute y était construite pour servir de dépôt d'approvisionnement sur la route de Tlemcen à Mascara. Attirés par la faible garnison qui gardait ce poste, quelques débitants accoururent, formèrent un premier noyau de village et de population. En 1848, les constructions prirent un caractère important. En 1849, le gouvernement, prenant en considération la position centrale de Sidi-bel-Abbès, à égale distance d'Oran, de Mascara, de Tlemcen, à mi-chemin du littoral au Sahara, dans un pays abandonné par la puissante tribu des Beni-Ameur, sur un territoire fertile, baigné par de nombreux cours d'eau, entouré de bois, décréta par arrêté du 5 Janvier 1849, la création d'une ville qui serait le chef-lieu de la 3ème subdivision. Comme fonction militaire, Sidi-bel-Abbès couvre la plaine d'Oran