Extraits du FORUM
Pour Jean-Claude: quand j'ai eu François au telephone et que je lui ai parlé de la tomica, je lui ai dit qu'il y avait un barrage et c'est un bien grand mot. En réalité, c'etait une petite ecluse en fer avec une passerelle qui permettait de traverser la rivière, et qui alimentait un canal d'irrigation qui passait derriere le Maconnais et traversait Gambetta où j'habitais.
Toinou

Les bains et les suspensions sous le pont de chemin de fer, c'était le Paradis pour nous les gamins. Quand le train passait sur le pont, on faisait des paris pour voir qui resterait accroché sous le pont le plus longtemps. Je garantis que les ondulations étaient dangereuses et que les chutes courantes. Je n'arrive pas à situer la Tomica, Avant, après le pont...
Domino

Le pont de chemin de fer, était situé bien avant la Tomica. Sur ce pont se trouvait un panneau de 4 à 5 m de large sur lequel était inscrit en lettres majuscules "SIDI BEL ABBES".La tomica se trouvait à mi- chemin entre le Barrio Alto et la ferme Llopis, Par ailleurs : Qui se souvient de ce que nous appelions les bâtonnets, une sorte de jonc, genets jaunes, avec une tige très rigide. Les indigènes les tressaient et en faisaient des bâtons pour la treja.
La Tomica 2/2
Souvenirs collectifs de Sidi-bel-Abbes
Nous allions les cueillir à la Tomica au printemps et nous faisions avec, toutes sortes d’ustensiles pour jouer. Par exemple, des baguettes pour Mikado etc. Je me souviens aussi qu’à l’école primaire, les instituteurs nous demandaient d’en ramener. Ils s’en servaient pour nous apprendre à compter, et pour confectionner divers objets en travaux pratiques.
Jean Claude

Oui, Jean-Claude, ces baguettes étaient utilisées par les instituteurs de nos écoles pour corriger les plus durs d'entre nous (mains ouvertes ou doigts serrés) !
Certains préféraient les baguettes d'oliviers en abondance derrière l'école! En principe, l'élève qui ramenait la baguette qu'il offrait au maître était le premier à la "goûter"et devenait la risée des autres !!! Et, il n'était pas question d'aller se plaindre aux parents sous peine de subir une nouvelle "treja".
C'est à la Tomica que j'allais chercher des roseaux pour confectionner mes "bilochas", à neuf ou dix ans, sans dire un mot aux parents.Nous étions intrépides, nos parents ne nous surveillaient pas,de véritables enfants des rues !
.François.

Merci à vous de nous rappeler "la Tomica" Moi, je ne me souvenais pas qu'on l'appellait ainsi. Par contre ce dont je me souviens très bien, comme l'a dit Jean-Claude, ce sont nos journées de Paques avec toute la famille , "l'Arroz" et la mona!!
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Cette Mona! quel rituel !! Ma mère pétrissait pour toute la famille, la pâte reposait toute la nuit sous un édredon et le lendemain on faisait les monas et on les emmenait ensuite les cuire au four du Boulanger, Mr Urios. Et je me souviens que pour chaque enfant il y avait une petite mona avec un oeuf au milieu!! est-ce que je me trompe?
Jacqueline

Je suis en train de vous lire et il me vient à la mémoire "les 3 ponts" mais je ne sais pas si c’est à cet endroit qu'avec mes parents et les voisins nous passions Pâques sous un pont de chemin de fer, bien entendu de la famille d'Oran avait l'habitude d'y participer et elle m’en parle encore.
De même la ferme Perrin vers Détrie, il avait une "piscine" et là je me souviens d'une course de vélos sous l'eau avec mon frère Françis ...
René

Merci Jean-Claude pour tes explications,
voila un endroit que je ne connaissais pas, il est vrai que la mekerra passait au fond du jardin, à laquelle nous pouvions descendre par un escalier en barreaux de fer
Dans la rue devant la maison il y avait le canal d'irrigation. j'imagine que l'endroit devait avoir des attraits particuliers pour les jeunes du quartier
Sylviane