Certaines années, pour la fête de Camerone, la légion installait des stands de jeux sur les glacis sud, face à l'Olympia. Je me souviens de deux d'entre eux sous des tentes de campagne. Il fallait payer une somme modique pour y accéder.
A l'entrée du premier, une pancarte disait : "Venez admirer le ciel avec notre télescope". Comme nous étions curieux et ne pouvions pas nous offrir un tel instrument, nous entrions volontiers et nous nous trouvions dans la pénombre. Le télescope nous attendait. Plaçant notre œil sur l'oculaire, surprise ! Une belle paire de fesses bien dodues. Penauds, on nous faisait sortir d'un autre côté sous les rires de ceux qui étaient dehors, car l'oculaire était noirci au charbon et nous avions l'œil au beurre noir !
Pour le second, la pancarte disait :"Venez découvrir le trésor des sables". En fait, il y avait une pioche près d'un tas de sable et cette inscription :"Si tu veux découvrir le trésor, commence à piocher !" Inutile de vous dire que nous incitions les copains à faire les visites sans leur dévoiler la suite...
Nous les attendions à la sortie... (André)
la retraite aux flambeaux : défilé nocturne de chariots décorés et animés portant des scènes diverses (sirènes, cléopâtre....) (Jean-Jacques)
La kermesse à l'intérieur du quartier , c'était pas mal non plus. Pour les garçons , le stand "Cupidon" d'où on pouvait envoyer des messages aux filles avait toute notre sympathie. (Manuel)
J'avais un oncle légionnaire d'origine hongroise, il a combattu en Indochine et en Algérie. Ah la Légion, lorsque je regarde le défilé (que j'enregistre) je les attends avec impatience je me les repasse encore encore et pleure que je t'pleure et je me pose toujours la même question "POURQUOI??" vous souvenez-vous des fêtes de Camerone, entre les défilés et ensuite la fête foraine dans leurs quartiers et le bal sur la place Carnot? en un mot LE BONHEUR (Annie)
Au sortir de l'école Gaston Julia, tous les écoliers qui descendaient la côte rue Sidi Ferruch marchaient au pas à côté des légionnaires qui revenaient du champ de manoeuvre. C'était très sérieux et en même temps magnifique. Jamais un légionnaire ne nous a fait la moindre remarque ou réflexion, pendant que nous marchions près d'eux. (Jean-Claude)