Le nono en question ne serait il pas celui qu'on surnommait quand il était petit nono "caga pâté", qui habitait dans le patio pres de la Place Beraguas, mitoyen avec la maison des Méjean. C'est avec lui qu'on allait "engluer" les chardonnerets au Ruisseau salé. Son frere s'appelait Mariano et chantait dans les café du quartier les week end. Leur père qui s'appelait aussi Mariano se promenait tres digne avec sa veste étriquée, son chapeau noir, en espadrilles et la canne sur l'avant bras
( "la gallata" : qui donne "te voy a dar un gallataso") Manuel me corrigera éventuellemnt car je n'ai pas trouvé ce mot dans le dico) lui l'appelait "le juge de paix" car c'est avec elle qu'il "rendait la justice" en rentrant le soir à la maison. Moi aussi j'aimerais avoir de ses nouvelles!
Quant à la Casablanca rue de la Tour d'Auvergne j'y ai habité quelque temps avant de déménager sur la place Beraguas, en haut de la rue Laperouse. C'est la famille Alzamora ,Sonia et Gisele ( Ferraris) qui y ont aussi habité à mon époque (Jorge).
Ce bâton recourbé à son extrémité qui servait de canne, c'est en castillan "el cayado" ou "la cayada". Nous le prononcions, en Oranie, "la gallata" ou "la gallá" en faisant tomber l'accent, à l'Andalouse, sur la dernière syllabe. Donc lorsque l'on se prenait un coup sur la tête avec cet outil de berger, on recevait tout naturellement "un gallatazo". Bien vu Jorge! (Manuel)
Merci Manuel pour l'explication que je n'aurais pas pu trouver tout seul, comme dirait. Adrienne ce Manu c'est un puits de science, comme disait ma grand mere "este sabe mucho, habla como un libro!" Abrazo! (Jorge)