17 septembre 1939 : Requis comme transport de troupes
17 décembre 1939 : AMBC (Armement Militaire des Bâtiments de Commerce) installé - 1 canon à l'avant et 1 canon à l'arrière
08 octobre 1941 : Mis en réserve à Bougie (Algérie)
27 mars 1942 : Remis en service - Appareille de Bougie pour Alger
02 juin 1942 : Essais à la mer après la conversion, à Marseille, à la chauffe au charbon - Atteint une vitesse ente 10 et 11 nd pour une consommation journalière de 40 tonnes de charbon
09 novembre 1942 : Sur ordre de Marine Oran, est sabordé, à 17 h 50, quai de Sète à Oran par ouverture des prises d'eau
28 novembre 1942 : Relevé par pompage - Au fur et à mesure de sa remise en état, est utilisé comme caserne flottante par les subsistants de la Marine Nationale et la Marine Marchande
20 avril 1943 A 06H47, le SIDI BEL ABBÈS est touché, par une première torpille, à hauteur de la cale 2. La gerbe de flammes est évaluée à deux cents mètres selon les témoins, provoquée par l'explosion des munitions et de l'huile de palme. La passerelle est détruite. La deuxième torpille touche la chaufferie achevant la dislocation de la partie avant du château et de la coque. La partie avant disparaît rapidement. Sur l'arrière, une foule grossit pendant que la coque prend de la gîte sur tribord. La violence de l'explosion a soufflé la plupart des embarcations et la disparition de la quasi-totalité de l'équipage ne permet pas la mise en œuvre du matériel de sauvetage restant. Aucun radeau ne sera largué avant la disparition du navire. Les hommes se jettent à l'eau avec leur brassière de secours. Aucun navire d'un convoi ne doit s'arrêter pour porter secours, mais le pétrolier LORRAINE, devant l'ampleur de la tragédie lance quelques-uns de ses radeaux au passage.
Naufrage du paquebot le Sidi-bel-Abbès le 20 Avril 1943
document fourni par Jean Krausse
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