Une bonne odeur envahissait la maison…et enfin, mémé Louise sortait les gâteaux, dorés, superbes, appétissants.Je poussais des cris d’admiration !
Ils arrivaient à la fin du repas, blottis dans un grand plat à fleurs. Nous étions ravis…Quelle saveur délicate, un ravissement des papilles.Les parents accompagnaient cela d’un doigt de muscat de l’harrach….
Merci mémé, je n’aurais pas imaginé qu’il pût y avoir de meilleurs gâteaux au monde….J’en ai encore l’eau à la bouche.
Mémé Louise faisait des gâteaux. Quelle joie, je pouvais assister aux détails de la préparation; je ne songeais pas à jouer.
Monté sur un tabouret, je la regardais casser les œufs, verser la blanche farine, la pétrir avec du beurre ou avec du lait. Que c’était intéressant,le moindre de ses gestes me paraîssait important, cela prenait forme…la pâte s’allongeait dans ses mains pour donner naissance à une suite de petits bâtonnets, tous semblables…et, hop ! toute cette ribambelle dans la cuisinière.