Enfance
La voie ferrée menait à de lointaines grèves
Et le train en passant emportait tous nos rêves
Funambules insouciants nous dansions sur les rails
Coeur ouvert à la vie présentant le poitrail
Ivres de lumière, le ciel au fond des yeux
Nous allions de l'avant dans un élan joyeux
Vers l'îlot de verdure havre de providence
De peupliers, de trembles et de sages ormeaux
Au milieu de la plaine inondée de clarté
Les rudes oliviers déployant leurs rameaux
Campagne bourdonnante où entraient dans la danse
Cigales et grillons annonciateurs d'ETE.
Candides, innocents nageant dans le bonheur
Que seule la nature révèle en sa splendeur.
Le temps faisant son oeuvre, l'enfance a disparu
le pays de lumière est à jamais perdu
Entre les peupliers, les trembles et les ormeaux
De juvéniles fantômes vont-ils errer encore?
Quand le vent de l'ETE souffle dans les rameaux
Nos rires et nos chants s'entendent-ils encore?
La voie ferrée menait à de lointaines grèves
Et le train en passant emportait tous nos rêves
Funambules insouciants nous dansions sur les rails
Coeur ouvert à la vie présentant le poitrail
Ivres de lumière, le ciel au fond des yeux
Nous allions de l'avant dans un élan joyeux
Vers l'îlot de verdure havre de providence
De peupliers, de trembles et de sages ormeaux
Au milieu de la plaine inondée de clarté
Les rudes oliviers déployant leurs rameaux
Campagne bourdonnante où entraient dans la danse
Cigales et grillons annonciateurs d'ETE.
Candides, innocents nageant dans le bonheur
Que seule la nature révèle en sa splendeur.
Le temps faisant son oeuvre, l'enfance a disparu
le pays de lumière est à jamais perdu
Entre les peupliers, les trembles et les ormeaux
De juvéniles fantômes vont-ils errer encore?
Quand le vent de l'ETE souffle dans les rameaux
Nos rires et nos chants s'entendent-ils encore?
Ecritures de Sidi-bel-Abbès
Marcel Meler : poésies
