Souvenirs de Sidi-bel-Abbes
Avec mon copain Pierre nous montions nous amuser sur la terrasse encastrée au milieu de la toiture, il y avait là une pièce fermée à clef, mais un carreau manquait dans la porte vitrée, cela nous permettait d’y pénétrer. C ‘était une véritable caverne d’Ali-Baba.
Francis Rodriguez : Le Crédit Foncier 2/3
Le papa de Pierre collectionnait les objets militaires, il yavait là des shakos, des casques, des uniformes et des pistolets. Un casque posé sur la tête et un revolver à la main, nous jouions à la guierre en courant sur la terrasse et simulant les tirs avec nos armes de poing. Son père trouva mon béret que j’avais oublié et Pierre reçut une sévère réprimande.
Au rez-de-chaussée se trouvaient les rotatives de l’imprimerie Meneau ainsi que le siège de Bel Abbès Journal, Marcel Cerdan vint dans les locaux signer le livre d’or.
