Ecritures de Sidi-bel-Abbès
Francis Rodriguez :
Les chrysanthèmes, page 6/6
Les chrysanthèmes, page 6/6
En descendant l’allée, alors que le soleil répandait ses derniers rayons sur le cimetière faisant reluire les lettres d’or des riches monuments, je remarquais des tombes modestes, l’une d’elles entourée d’une grille en fer ordinaire dont l’herbe recouvrait le gravier, sur une autre une main délicate avait déposé un simple bouquet de fleurs des champs, lui apportant une touche sentimentale. Par cette belle journée d’automne douce et calme, la promenade dans le cimetière devenait agréable, le soleil fuyait derrière le Tessalah, notre donjon veillait toujours sur nous. La famille prit le chemin du retour, avant de sortir de ce lieu , je me retournai pour jeter un dernier regard à ce bel endroit chargé d’histoire, j’aurais voulu entendre, à ce moment là, le chant mélodieux d’un violon pour bercer le sommeil de nos Anciens, de tous ces Belabbésiens .
Grand-père prit ma main, cela me réconforta et je ressentis un charme indéfinissable, j'esquissai un petit sourire .
Grand-père prit ma main, cela me réconforta et je ressentis un charme indéfinissable, j'esquissai un petit sourire .
