On réécrit alors l’Histoire par petites touches en retenant plusieurs versions ; peu importe si elles sont différentes les unes des autres, voire contradictoires. Ça ne dérange pas ! Le lecteur choisira celle qui lui conviendra.Très curieusement, l’explication la plus logique est pratiquement ignorée ou n’apparaît jamais dans les écrits. Surprenant non ? Nos grands-parents n’étaient pourtant pas tombés du ciel. Un certain nombre d’entre eux était arrivé de la péninsule voisine, avec une langue, une culture, des coutumes. Je pense que ce serait leur faire honneur que de ne jamais l’oublier. Ne dit-on pas souvent : « Oublier ses racines, c’est perdre son âme. » (1) En Oranie (c’était tout au moins le cas à Sidi-Bel-Abbès) :- On utilisait peu le mot « mono,a » pour désigner le singe. On employait plus souvent « mico » et, très curieusement, surtout le mot « marta » (martica).Pourtant en castillan, comme en valencien, « una marta » c’est toujours une martre. Bizarre !!!!!- « Mona » :- c’était le gâteau de Pâques. - et employé comme adjectif ( mono, a), il signifiait mignon,onne.