Ramonico posté
le: 11/10/2011 16:34
Qui et où ?
Bonpunt posté
le: 11/10/2011 18:10
Je pense que c'est la rue CHABRIERE avec à gauche l'ancien presbytère puis l'arrière de l'école CARNOT.Jeannot BALLESTA habitait la porte vers la 2CV. Il pourrait vous en dire plus. Jean Claude
Henri posté
le: 11/10/2011 17:30
centre-ville ?
Ramonico posté
le: 11/10/2011 18:22
VOUI Henri, il s'agit d'une très connue du centre ville, déjà dans le plan de 1881. Beaucoup l'ont fréquentée... moi par exemple parce qu'il y avait une soeur de mon grand père qui y habitait ( à droite après la deudeuche, la petite maison sans étage ). Oui Jean Claude, il s'agit de la rue Chabrière !!!Bravo!
On y trouvait trois écoles...
Sur la gauche on aperçoit l'arrière de l'école Carnot
Sur la droite, en face, l'école des Soeurs Trinitaires
Et derrière la personne qui prend la photo il y avait Fénelon.
Jean Claude précise aussi que Jeannot Ballesta y habitait; c'est vrai et c'est lui qui m'a envoyé cette photo.
Pour les deux jeunes:
le plus petit c'est Robert Ballesta frère de Jeannot
l'autre c'est Jean Pierre Ruedas qui habitait rue Mogador.
tahitiOL posté
le: 11/10/2011 23:29
Rue chabrière, au n°5 mon oncle Manuel Filio avait un magasin de cycles, qui était tenu par ma tante et marraine Marie Garcia de la Calle del sol.
Jacques16 posté
le: 12/10/2011 08:32
Bonjour,

Exact, Filio était l'agent Terrot : vélos, motos et landaus- voitures d'enfant.
Je revois encore la dame (Madame Filio ?) qui tenait ce magasin, toujours en train de tricoter.
Sur le même trottoir il devait y avoir les baches Vidal et Manégat, et le réparateur de TSF Fernandez(*) qui auscultait gratuitement votre poste, c'était écrit sur la devanture.

Jacques 16

(*) Plus tard installé rue Gambetta : " Etablissements Fernandez, Buet et Perez ", Radio-TSF, électricité générale et agence Butagaz.

clamau posté
le: 12/10/2011 09:55
C'est une rue qui m'est familière puisque j'allais à l'école primaire des soeurs trinitaires et une tante soeur de mon père y habitait (les maisons situées face au trottoir de l'Eglise au niveau des muriers) et comme dit Ramonico l'Institution Fénelon se trouvant derrière la personne qui prend la photo, j'en ai le souvenir très précis ( l'entrée se trouvait face aux glacis) . Avec la rue Chabrière c'était aussi la rue Saint Augustin que je longeais pour me rendre à Fénelon , elle prolongeait la rue J.J.Rousseau où nous habitions et où mes parents tenaient la boulangerie "A la Gerbe d'Or " face au petit jardin de la Mairie; c'est donc tout ce parcours qui m'est resté précisément en mémoire surtout et puis les rues adjacentes vers le marché couvert etc..... Merci chers amis de me faire revivre en ce moment tous mes souvenirs d'enfance à Bel Abbes! j'adoooooore! bises à tous ? Annie.
tahitiOL Posté
le: 12/10/2011 23:00
La dame qui tenait le magasin Filio était la belle soeur de Manuel Filio et accessoirement ma marraine.
HERNANDEZ
posté
le: 13/10/2011 09:34
Comme tant d’autres champions cyclistes tels Ridaura avenue Théodore Héritier au faubourg Thiers, Méchaly avenue Prudon non loin du Vox ou encore un troisième dont le nom m’échappe vers le haut de la rue Gambetta, Mr Filio tenait effectivement son magasin de cycles et motos de marque Terrot rue Chabrière au niveau du parvis de l’église St Vincent. Il assurait également les réparations des cycles : remplacement de pièces cassées ou usagées. Mais le plus fort de son temps était consacré aux crevaisons de chambres à air. Après avoir légèrement gonflé la chambre défectueuse, il la plongeait rapidement dans l’eau d’une cuvette afin de repérer la fuite. Puis il en marquait l’emplacement à l’aide d’un crayon et, après avoir soigneusement séché la chambre, il appliquait une rustine pour en obstruer le l'orifice. Et tout cela se faisait en chansons. Notre homme d’un caractère jovial chantonnait très souvent des airs à la mode.
Jacques16 posté
le: 13/10/2011 11:14
Bonjour tous, Annie, Cette rue JJ Rousseau, elle est toujours présente dans ma mémoire. A l'instant je viens de la remonter en regardant bien à droite et à gauche, du boulevard de Verdun au boulevard de la République. J'en ai profité pour remonter la rue Saint Augustin (docteur Cohen) jusqu'aux glacis sud,(école Fénelon), retour par la rue Chabrière, la rue Turgot où il y avait le quincailler Yerlès à l'angle, et plus loin un coiffeur, l'école Turgot à gauche dont personne ne parle ici, et retour par le boulevard de Verdun (glacis nord à mon époque). Nous ne sommes pas nombreux à connaître ce quartier aussi bien.
Grosses amicales bises à la fille du boulanger,
Jacques 16
clamau posté
le: 13/10/2011 11:40
Bonjour mon frère (Jacques) tu ne peux savoir le plaisir que j'ai eu de lire ce parcours ,le même bien sur qu'étant petite je faisais tous les jours pour me rendre à l'école Fénelon; tu m'as rappelé le passage devant la maison du Dr Cohen (client de mes parents) est je revois dans ma tête cette grande et belle dame qu'était Madame Cohen avecde beaux cheveux bruns ramassés en chignon sur sa nuque ; sur le parcours je revois aussi le magasin de Mr Nebot qui vendait de si beaux objets; j'avais toujours plaisir à regarder sa vitrine; rue J.J.Rousseau j'ai souvenir aussi du fleuriste AZNAR à l'angle de ma rue et du Bd ..... Un grand merci pour la précision des noms ; tu parles aussi de la quincaillerie Yrles dont la fille Anne-Marie fréquentait Fénelon comme moi..... Oui grâce à ce parcours tu m'as aidée à retrouver tellement de précieux et émouvants souvenirs d'enfance; je t'embrasse affectueusement en te souhaitant plein de joies
HERNANDEZ posté
le: 13/10/2011 14:02
Grâce à Annie et Jacques, je viens de rejoindre les glacis sud en partant des glacis nord par les rues JJ Rousseau et St Augustin puis, après être passé devant l’Institution Fènelon, j’ai fait le parcours inverse par Chabrière et Turgot. Que de souvenirs !!! Je ne vous ferai pas l’offense de rappeler que la boulangerie Sandoval se trouvait rue JJ Rousseau sous l’enseigne « La Gerbe d’Or » , tous les mékerristes savent ça. Je me bornerai donc à ne parler que des noms cités par nos deux amis.
Aznar le fleuriste dont le magasin embellissait sa rue, était originaire de la Vallée des Jardins où ses parents étaient horticulteurs. Son frère Lucien se tourna vers la religion. Il fut ordonné prêtre à SBA ou Oran je ne saurais le préciser (j’étais alors au Maroc).
Nebot dont les vitrines, modèles d’exposition, étaient toujours garnies avec beaucoup de goût, d’objets de grande valeur. J’aimais m’y attarder par simple admiration.
Le docteur Cohen pour qui j’ai une sympathie particulière : pendant la guerre, par amitié pour mon beau-père, il avait soigné Nestine alors que le gouvernement de Vichy lui avait interdit d’exercer à cause de ses origines juives !!! C’est lui qui, au risque de se faire sévèrement « punir », sauva Nestine après que les soins de deux autres médecins se furent avérés inefficaces.
Qui ne connaissait l’immense quincaillerie Yerlès à SBA ? Mon beau-père en était un fidèle client : il était certain d’y trouver tout ce dont il aurait besoin pour sa menuiserie. Et puis, quelle merveilleuse bâtisse !!!
En descendant la rue Turgot, je revois l’école Turgot à droite. Mon esprit se serait-il « renversé » ? Toujours est-il que c’est cet établissement que fréquenta Bouchoucha, mon condisciple de l’EPS. Fils du greffier du tribunal, il habitait le bas de la rue Mogador, tout près du four banal. D’une intelligence moyenne il avait une telle soif d’apprendre et une telle puissance de travail qu’il occupait toujours les premières places. Aussi, dès l’âge de 20/21 ans, il exerça en qualité de clerc-principal chez un avoué qui avait son cabinet entre le cafè Rebibo et l’hôtel Métropole. Je le cite souvent comme un modèle de réussite sociale.
Voilà, avant de vous fatiguer avec mes vielles histoires, je vais prendre congé de vous en vous souhaitant une très bonne journée.
Bises à vous toutes et à vous tous.
PS.- Ici l’été Indien persiste. Y viva la Pépa !!!
clamau posté
le: 13/10/2011 19:35
Quelle belle promenade souvenir dans nos rues du centre ville que je ne saurais décrire aussi bien que Jacques ou lucien étant donné que j'avais onze ans seulement l'année de notre départ pour Oran! mais il me reste encore quelques brins de parcours de petite fille belabesienne, quand chaque dimanche après-midi maman et moi nous préparions pour assister à la séance de cinéma VOX et que nous passions par le grand boulevard et que au passage nous arrêtions à la patisserie Savoureux choisir quelques fins gâteaux ou bien chez Alban?? Et sans nous pressées arrivions pour la séance de l'après midi où papa venait nous rejoindre après le match de foot de la SCBA dont il était fan avec ces autres amis aussi fans que lui ! ha les beaux dimanches de là-bas qui toujours remplissent mon coeur d'émotion et de joie....Merci mes amis de m'aider à me retrouver encore dans cette ville chérie...? Annie.
rene.rueda posté
le: 13/10/2011 21:08
Derrière le Vox, je croisqu'il y avait un marchand de cycles:MECHALY
et non loin de chez Tari, il y avait Botella.
Un grand coureur de vélo-cross: URTADO plusieurs fois champion d'Oranie.
René 76
Jacques16 posté
le: 14/10/2011 12:56
Bonjour tout le monde ! Dans cette rue JJ Rousseau, n'oublions pas à côté d'Aznar, Lherminé le radio-électricien agent Radiola. Toujours dans ce coin, en face de l'école Turgot les cars Grondonna qui faisaient Bel Abbès - Mascara, et la perception des "contributions", comme on disait alors, à l'angle avec le boulevard de Verdun. Habitaient rue Mogador, frère et soeur jumeaux probablement, deux albinos. Vous en souvenez vous ?
Jacques 16
HERNANDEZ posté
le: 14/10/2011 13:43
En effet Mr Lherminé tenait commerce rue J.J. Rousseau. Dévoué dirigeant de basket, il habitait en face du stade Cénac. Initialement il exploita une armurerie et se partageait la clientèle avec Mr Roméro qui tenait son « officine » à l’angle des rues Gambetta et Lisbonne.
Mr Lherminé eut successivement comme apprentis-armuriers Roland, fils du directeur du Grand Bon Marché puis, le jeune Sirio dont le père était directeur de l’école musulmane de la rue des bains.
Je pense que, pour diversifier ses activités, il vendit par la suite des postes radio et se spécialisa dans la radio-électricité.
Par ailleurs, le fils Grondonna exploita pendant de longues années à Antibes une entreprise de déménagement. Je fis appel à ses (impeccables) services à plusieurs reprises pour effectuer mes déménagements lors de mes mutations administratives. Je crois savoir qu’il coule, maintenant, des jours heureux à Antibes.
Je n'ai, par contre, aucune souvenance des jumeaux de la rue Mogador où habitaient mes amis, Eradès et Benguigui
A l'angle de cete voie et de l'avenue de la République la pharmacie Charbit et le beau magasin de tissus Meyer se faisaient face. Un peu plus haut résidait Juliette Ripoll/Domingo et de nombreux amis personnels : le Mamelon était tout proche !!!
Bonne journée à vous toutes et à vous tous.
LUCIEN
clamau posté
le: 17/10/2011 11:08
J'ai souvenir des maisons aux alentours de celle qui fut ma maison natale (n°20); le logement que ma famille occupait se trouvait naturellement à l'étage au dessus de la boulangerie "A la Gerbe d'OR" et les trois fenêtres de la façade donnaient sur un long balcon; on apercevait en face la façade de l'immeuble "Justice de Paix" et la famille du Juge de Paix Mr Seguinard habitait dans l'immeuble qui la prolongeait; Ginette qui faisait partie des jeunes amis de ma rue avec Gisele Grondona qui habitait l'immeuble à côté de la Boulangerie était très amie aussi avec Ginette Seguinard, elles devaient avoir à peu près l'âge de Fernand; mes autres cousins germains Sandoval venaient nous rejoindre sur le large trottoir de la mairie qui tenait lieu de cour de récréation pour nous tous; il était assez large ce trottoir pour prendre mes premières leçons de bicyclette, de patins à roulettes, de marelle, de jokary; etc... Et surtout il était rassurant cet espace qui longeait le petit jardin de la mairie ; rassurant parce que nos chers parents pouvaient nous surveiller d'un seul coup d'oeil jeté des maisons d'en face.....