Les restaurants de Bel-Abbès, souvenirs des bélabbésiens
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Amadeuf31 Posté le:
26/11/2011 09:27 |
En a-t-on parlé?
Chez nous nous n'allions jamais au restaurant en famille. Il m'est arrivé d'en fréquenter deux quelques jours vers 1942 et 1960.Ma mère s'étant absentée pour raisons familiales graves mon père m'avait enmené en 42 au petit restaurant :Makhlouf situé rue de Metz presque en face du tailleur Cheval; En 60 au faubourg Thiers:Le nom du restau??? il était installé dans le grand immeuble situé face à l'école de filles Bd Héritier.il devait pouvoir contenir une quinzaine de personnes tout au plus .La cuisine était excellente.J'attends vos souvenirs et vos réflexions sur le sujet. |
Manuel Posté le:
26/11/2011 11:13 |
Le tailleur, Mr Cheval.
Je ne peux hélas apporter la moindre précision à propos de ce restaurant. Je voulais simplement rappeler que je connaissais bien le cadet des fils de Mr Cheval , tailleur.Il se prénommait J Pierre. C'était un camarade de classe à lécole Voltaire.Il avait un frère plus âgé et un autre plus jeune qui fréquentèrent aussi la même école. Manuel |
AMADEUF31 Posté le:
26/11/2011 11:51 |
J'avais d'excellentes relations avec l'aîné des frères Cheval qui était au collège en classe avec moi. Malheureusement,je ne me souviens pas de son prénom.Je crois me souvenir qu'il avait postuler pour entrer comme inspecteur de police.
A la veille de partir en voyage de noces, il n'avait pas touché son salaire,je lui avais avancé 50000frs de l'époque (somme qui représentait pour moi presque un mois de salaire) pour qu'il puisse partir. Mes parents qui ne le connaissaient pas m'avaient traité d'inconscient me prédisant que je ne reverrai plus mon pognon! Dès son retour il se fit un devoir de me rembourser.J'aimerais bien avoir de ses nouvelles. |
Henri Posté le:
26/11/2011 20:3 |
A Bel-Abbès je suppose qu'il existait sans doute de petits restaurants "familiaux" bon marché où les artisans et travailleurs pouvaient prendre leur repas de midi ?
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Jacques16 Posté le:
26/11/2011 21:07 |
De 1948 à 1954 au moins, 3 rue Jean-Jacques Rousseau se tenait un restaurant qui proposait des "menus ouvriers". Un des apprentis des CFA y avait pris pension.
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André_Hz Posté le:
26/11/2011 21:43 |
Rue J.-J. Rousseau, ont existé 4 restaurants :
- au n°1 : un petit "casse-croûte à toute heure" - au n°3 : Restaurant de l'Avenir : Aliot, signalé par Jacques 16 que je salue - au n°7 : Restaurant Krief, puis Peiser (ancien légionnaire, je crois). J'habitais moi-même au n°6, alors aucun doute ! Mais je n'y ai jamais mis les pieds... |
Jacques16 Posté le:
26/11/2011 22:01 |
Bonsoir André et Andrée, j'attendais ta réaction l'ami, le trottoir d'en face !
Je me rappelle les deux (3 et 7) que tu cites, je les situe parfaitement, mais pas le troisième. Je revois encore leurs enseignes, des caissons à lumière perpendiculaires à la façade, confectionnés par un autre Krief. C'était prisé en ville avant l'invasion du néon. Exact André ? Bonne soirée,-- Je n'ai aucun souvenir du n°1 -- 1 resto + 1 resto + 1 resto = 4 restos, parfait !!! |
kessis Posté le:
27/11/2011 00:47 |
en 44 comme je l'ai dit revenus à sba
faute de logement (nos ex proprios allegret nous avaient virés en 40 et pas repris) nous vivions mes parents et moi dans un dortoir du collège sans cuisine donc et nous mangions au modeste restau krief krief était un grand gros restrictions encore en vigueur purée st germain à tous les repas (pois cassés) |
bernabeu.y Posté le:
27/11/2011 09:20 |
André,le restaurant du fbg thiers était exploité parla famille
Manchon,de l'avenue Kléber,et l'un des fils,Gaby,joueur à l'ASBA, travaillait à l'EGA. Autres restaurants dont tous se souviennent, Douat/rebibo,centre ville, Bonachera,dernière maison à droite de bd de la Répubique,face à la patte d'oie, Korchia, avenue Loubet,attenant à l'hotel Métropole,mais exploité séparément, La maison du légionnaire,cité Bellat, sont ceux dont je me souviens. |
Amadeuf31 Posté le:
27/11/2011 11:32 |
Les deux que j'ai cités étaient surtout fréquentés par des célibataires qui prenaient pension et réglaient la note en fin de mois.
Chez Manchon ,à table nous mangions avec un représentant de voitures Renault.Lui ayant fait part que j'allais acheter une peugeot 404 il me l'avait fortement déconseillé en prétextant que le moteur incliné à 45 degrés ne pouvait pas être bien lubrifié .Je lui avais rétorqué que certains avions volaient avec des moteurs en étoile, moteurs parfaitement lubrifiés!! Silence embarrassé et fin de son intervention. |
Gerard.P Posté le:
27/11/2011 17:43 |
Je rajoute un restaurant à la liste non exhaustive citée plus haut;
il s'agit du restaurant Novelty situé avenue Loubet, face à l'école Marceau et donnant sur la Mekerra, tenue (il me semble) par la famille Arolés propriétaire des lieux,et ce jusqu'à notre départ en 62 |
Jacques16 Posté le:
27/11/2011 23:21 |
En 42-47 cet établissement ne s'appelait pas NOVELTY, c'était un café-bar où, à l'occasion, on pouvait manger des brochettes, des sardines grillées, ou une omelette à la longanisse. Il était tenu par la famille JORGE, dont le fils Elie, et le neveu Joseph étaient avec moi dans la classe de Monsieur NOUNOU à Marceau.
J'ai d'autres souvenirs assez précis de cette époque et de ce lieu. Bonne nuit, |
Gerard.P Posté le:
28/11/2011 15:46 |
Je réponds à jacques pour apporter une précision sur le restaurant Novelty. Le bâtiment construit par Mr Aroles, garagiste de son état, avenue Loubet, date de la fin des années 50. le restaurant était en bout de bâtiment, à gauche, en bordure de la rivière.
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Jacques16 Posté le:
28/11/2011 18:01 |
Le Novelty a été bati sur le terrain libre en face de l'atelier de M. MOLINIER artisan tourneur-fraiseur.
Celui dont je parlais se trouvais à droite, juste après le pont. La Mékerra était en crue, l'eau, marron, affleurait la chaussée. Un chien, un berger allemand est tombé à l'eau. Il luttait contre le courant qui l'emportait, je l'entends encore geindre en essayant de grimper au mur du rivage, un appel au secours, mais oui. Son maître, un jeune homme, sans hésiter s'est jeté à l'eau tout habillé, le béret enfoncé jusqu'aux oreilles. Lui aussi il luttait, pour sauver son chien. Ils ont disparu tous les deux dans la courbe de la rivière, justement derrière chez Jorge. Le lendemain la presse relatait le fait : homme et chien s'étaient noyés. Les corps avaient été repéchés plus tard, loin. Quelle leçon ! L'animal l'aurait aussi fait pour son maître, c'est certain. Cette évocation me donne des larmes aux yeux, c'est bête hein ? |
amatjp Posté le:
30/11/2011 18:37 |
sans oublier , certaines baraques, pres de la legion ou etait servis a prix modiques , des steatks frites !!
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Amadeuf31 Posté le:
1/12/2011 09:55 |
Vers 1948-50 Une baraque d'environ 1 mètre carré peinte en bandes rouges et vertes est implantéesur le Bd Rollet au coin de la rue qui permet d'accéder au quartier Amilakvariet à la salle des sports de la Légion. Au début elle est tenue par un ancien tirailleur Algérien (emploi réservé) qui vend des billets de loterie, des bonbons et des cigatettes aux passants . Le soir il s"enrichit un peu avec les légionnaires qui viennent assister au film présenté au foyer. L'affaire est peu rentable, il abandonne la partie et est remplacé par un ancien légionnaire Armènien pauvre comme Job.Tous les matins il arrive avec deux grosses valises pleines de marchandises, qu'il remportera le soir pour éviter d'être dévalisé la nuit. Il améliore son commerce en achetant une glacière qu'il installe à côté de la baraque et vends des boissons fraîches aux légionnaires. Il trouve femme. Celle-ci l'aide à transporter les marchandises de plus en plus volumineuses. Les affaires marchant de mieux en mieux il est autorisé à poser une baraque sur le glacis ouest à côté de la villa Brisson. Il y installe une friteuse .Il couche sur place pour éviter les vols ,bientôt il ajoute une deuxième baraque à la première, des tables, chaises et vend des grillades. Il est obligé d'acheter une voiture pour transporter ses marchandises de plus en plus volumineuses. Je ne me souviens plus si il opérait encore en 1962 .Par contre ce qui est sûr c'est qu'il avait fait fortune. Au début de son installation j'habitais en gros en face du foyer du Légionnaire,et avec les autres enfants du coin nous allions à la baraque pour y acheter nos sucreries et surtout les fameux et énormes chewing-gum ballons de couleur rose. |
claire Posté le:
1/12/2011 11:08 |
Oui André je me souviens de ces chewing-gums, héritage des soldats américains, ils s'appelaient "Bazooka"...avec on pouvait faire des bulles roses énormes qui claquaient fort quand elles éclataient!
C'était la belle époque de "la vie en rose"! Amitiés, Claire |