ࡱ>   Root EntryZ O2PУ{l @CONTENTS :CompObjVSPELLINGlais d'aise vous trouver si beaux. Votre allure tait simple et jamais thtrale ; Mais, le moment venu, ce qu'il et fallu voir, C'tait votre faon, hautaine et magistrale, D'aborder le Cleste et de le recevoir. On fait des songes fous, parfois, quand on chemine, Et je me surprenais en moi-mme penser Devant ce style part et cette grande mine Par o nous pourrions bien ne pas pouvoir passer. J'tais si sr de vous ! Et. puis s'il faut tout dire; Nous nous tions compris ; aussi de temps en temps, Quand je vous regardais vous aviez un sourire; Et moi je souriais de vous sentir contents. Vous aimiez, troupe rude et sans pdanterie, Les hommes de plein air et non les professeurs ; Et l'on mettait mon Dieu! de la coquetterie A faire de son mieux vous sachant connaisseurs. Mais vous disiez alors : La chose nous regarde Nous nous passerons bien d'exemples superflus ; Ordonnez seulement et prenez un peu garde: On vous attend ; et nous, on ne nous attend plus I Et je voyais glisser sous votre front austre Comme un clin d Sil ami, doucement aiguis Car vous aviez souvent pi le mystre D'une lettre relue ou d'un portrait bais. N'ayant vous ni nom, ni foyer, ni patrie, Rien o mettre l'orgueil de votre sang vers; Humble renoncement, pure chevalerie, C'tait dans votre chef que vous l'aviez plac. Anonymes hros, nonchalants d'esprance, Vous vous vouliez, n'est-ce pas ? qu' l'heure du retour, Quand il mettrait le pied sur la terre de France, Ayant un peu de gloire il et un peu d'amour. Quant savoir si tout s'est pass de la sorte Et si vous n'tes pas rests pour rien l-bas ; Si vous n'tes pas morts pour une chose morte, O mes pauvres amis, ne le demandez pas ! Dormez dans la grandeur de votre sacrifiCHNKWKS :TEXTTEXT0*FDPPFDPP.FDPCFDPC0STSHSTSH2hSTSHSTSHh2SYIDSYID^3SGP SGP r3 INK INK |3BTEPPLC 3BTECPLC 3FONTFONT3PSTRSPLC 4:PRNTWNPR:4FRAMFRAM17TITLTITL76DOP DOP 7*t de le recevoir. On fait des songes fous, parLGION TRANGRE A MES HOMMES QUI SONT MORTS Mes compagnons, c'est moi ; mes bonnes gens de guerre, C'est votre chef d'hier qui vient parler ici De ce qu'on ne sait pas, ou que l on ne sait gure ; Mes morts, je vous salue et je vous dis : Merci ! Il serait temps qu'en France on se prit de vergogne A connatre aussi mal la vieille Lgion; De qui, pour l'avoir vue sa dure besogne, J'ai la trs grande amour et la religion. Or, coutez ceci : Dserteurs! mercenaires! Ramassis d'trangers; sans honneur et sans foi ! C'est de vous qu'il s'agit, de vous, Lgionnaires ! Ayez-en le cSur net et demandez pourquoi ? Sans honneur ? Ah ! passons! Et sans foi ? Qu'est-ce dire? Que fallait-il de plus et qu'aurait-on voulu? N'avez-vous pas tenu, tenu jusqu'au martyre La parole donne et le march conclu? Mercenaires : Sans doute: il faut manger pour vivre ; Dserteurs? Est-ce nous de faire ce procs? Etrangers? Soit. Aprs ? Selon quel nouveau livre ? Le marchal de Saxe tait-il donc Franais ? Et quand donc les Franais voudront-ils bien entendre Que la guerre se fait, dent pour dent, oeil pour oeil, Et que ces trangers qui sont morts, tout prendre Chaque fois, en mourant, leur pargnaient un deuil ? Aussi bien, c'est assez d'inutile colre; Vous n'avez pas besoin d'tre tant dfendus : Voici le fleuve Rouge et la rivire Claire Et je parle vous seuls, de vous que j'ai perdus. Jamais Garde de Roi, d'Empereur, d'Autocrate, De Pape ou de Sultan, jamais nul rgiment Chamarr d'or, drap d'azur et d'carlate N'alla d'un air plus mle et plus superbement. Vous aviez des bras forts et des tailles bien prises Que faisaient mieux valoir vos hardes en lambeaux, Et je rajeunissais voir vos barbes grises; Et je tressailce. Dormez, que nul regret ne vous vienne hanter ; Donnez dans cette paix large et libratrice O ma pense en deuil ira vous visiter ! Je sais o retrouver, leur suprme tape, Tous ceux dont la grande herbe a bu le sang vermeil, Et ceux qu'ont engloutis les piges de la sape; Et ceux qu'ont dvors la fivre et le soleil ! Et ma piti fidle au souvenir unie, Va du vieux Wnderl, qui tomba le premier, En suivant une longue et rouge litanie, Jusqu' toi, mon Streibler, qu'on tua le dernier ! D'ici je vous revois, rangs fleur de terre. Dans la fosse htive o je vous ai laisss; Rigides revtus de vos habits de guerre Et d'tranges linceuls faits de roseaux tresss. Les survivants ont dit  et j'ai servi de prtre  . L'adieu du camarade votre corps meurtri ; Certain geste fut fait bien gauchement peut-tre ; Pointant je ne crois pas que personne en ait ri ! Mais Quelqu'un vous prenait dans sa gloire toile, Et vous montrait d'en haut ceux qui partaient en bas,. Quand je disais pour tous, d'une voix trangle, Le Pater et l'Ave que tous ne savaient pas ! * * * Compagnons, j ai voulu vous parler de ces choses, Et dire en quatre mots pourquoi je vous aimais : Lorsque l'oubli se creuse au long des tombes closes, Je veillerai du moins et n'oublierai jamais. Si parfois, dans la jungle o le tigre vous frle Et que n'branle plus le recul du canon, lI vous semble qu'un doigt se pose votre paule Si vous croyez entendre appeler votre nom, Soldats, qui reposez sous la terre lointaine, Et dont le sang donn me laisse des remords; Dites-vous simplement : C'est notre capitaine Qui se souvient de nous, et qui compte ses morts. VICOMTE DE BORRELLI pome publi en premire page dans le journal Le Bel-Abbsien du 08 dcembre 1888 . Quant savoir si tout s'est pass de la sorte Et si vous n'tes pas rests pour rien l-bas ; Si vous n'tes pas morts pour une chose morte, O mes pauvres amis, ne le demandez pas ! Dormez dans la grandeur de votre sacrifi $ &N+x+z+|+~++*,,,.,0,(2"'( *+ UW  ", $(^dJ+P+x+z+~+*,0,zTz, "$ 08( "$ 08&$  08, "$  08, "$  08. "$  08TTSH &:Lgende Rpertoire TSH(6FTjx "    * "  "PS  * "  "PS  *  "" "PS"PS   * " "   * ",tt0,.0,0<ONT,Times New RomanArial " " "à qhh****KEPSON Stylus Photo RX620 Serie 4dhh4 **** qhhDLLName32=E_FUIC9HE.DLL L dL 2EPSON Stylus Photo RX620 Series **** 3winspoolEPSON Stylus Photo RX620 SeriesUSB001F"W ")"Z"4"` "`""A."@"W ""Z"4"` "`"."poeme-legion-etrangere.wps*"Ys"#"Ӻ "Ӻ "Ӻ "Ӻ  +P+x+z+~+*,0,zTz, "$ 08( "$ 08&$  08, "$  08, "$  08. "$  08 Z O2Quill96 Story Group Class9qy`y` y``ly`p`vy`z`y``y``y``y``y`